L’Agility (qui signifie « agilité » en anglais) est une discipline canine où le chien est amené à franchir une série d’obstacles, ou agrès, au sein d’un parcours défini. Son maître le dirige par la voix et les gestes. Bien que considérée comme un jeu, l’agility est un sport physique impliquant une participation active du maître autant que de l’animal.

 

Mon intérêt pour cette discipline est né suite à la découverte d’une vidéo montrant une compétition internationale. Un parcours était au centre de la pièce sur une pelouse synthétique et tout autour se trouvait le public. Un chien courrait  à vive allure et enchainait sans faute une suite d’agrès. Bien que la performance fût impressionnante, j’ai été surtout intriguée par la forme de certains agrès ainsi que leurs placements les uns par rapport aux autres et la façon dont ils formaient le parcours. Il en existe de nombreuses configurations, les jurys des compétitions créant leurs propres enchainements.

 

Chacun de ces agrès à un nom et une forme définie qui incite l’animal à effectuer une action particulière :

-Haie, constituée de branchages pour le saut,

-Saut en hauteur, deux barres retenues entre deux poteaux,

-Saut en longueur, quatres planches maintenues à l’oblique par un socle incliné,

-Slalom, enfilade de poteaux,

-Table, pour marquer un temps d’arrêt dans une position choisie,

-Tunnel, rigide, à traverser,

-Chaussette, fait d’un tunnel rigide accolé à un manchon mou, à traverser,

-Balançoire, faite d’une planche montée sur bascule, à traverser,

-A, fait de deux planche à l’oblique l’une contre l’autre à monter et redescendre,

-Mur, à sauter,

-Passerelle, pour marcher ou courir dans le vide,

-Pneu, pour sauter dedans.

 

Les formes officielles des agrès m’importent peu, elles sont définies selon le règlement officiel de l’Agility. Mon attention se porte aux actions que produisent ces formes et à leur vocabulaire. L’animal saute, bondit, traverse, grimpe, monte, ou se faufile. Les maîtres se servent parfois de ce langage pour encourager leur animal à effectuer le parcours. Ce dernier devient alors un enchainement d’actions.

 

Les schémas qui suivent font état de parcours d’Agility issus de parcours réellement effectués. En se basant uniquement sur les actions citées plus haut et en dépouillant les parcours de leurs objets, je laisse la possibilité à chacun de d’inventer et d’imaginer de nouveaux espaces, de nouvelles pratiques.